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L'intérêt de l'altimétrie :

Nos curiosités altimétriques sur le Parc du Rocher sont nées lorsque nous avons appris les inondations dans certains autres parcs à l’Est du nôtre suite à la rupture du cordon dunaire de la Belle Henriette, lors de Xynthia. Même encore bien protégées par la dune de notre front de mer (+10 à 11 mètres) certaines propriétés le seraient-elles  autant lors d’une submersion marine latérale ? (voir notre rubrique Risque GCU). Plusieurs dizaines d’entre elles sont approximativement à 5 mètres. La mer ayant  connu une cote maximum proche des 4,60 mètres (1)  dans notre secteur le 28 février, elles  n’en seraient plus très loin à marée haute, par fort coefficient et très forte tempête. Il n’y a pas lieu de s’affoler, l’événement  fut tellement exceptionnel. Cela n’empêche pas de  s’informer. C’est ce que notre association a essayé de faire. En voilà les résultats :

Relevés altimétriques sur les avenues du Parc :

Document altimétrique : il privilégie trois axes de relevés altimétriques perpendiculaires à la mer et au Boulevard des Vendéens. Il les situe sur les avenues, avec vues aériennes et se décline  en 3 schémas dits « profils en long » donnant l’altimétrie de tous les points relevés. Une vingtaine d’entre eux sont à 5 mètres, sur  128 au total.

Référence de ces  mesures : La cote retenue correspond à la moyenne entre la basse mer et la haute mer de la plus grande marée de l’année. Ces hauteurs de marées sont  fournies par le SHOM (Service Hydrographique et Océanographique de la Marine)  de La ROCHELLE dont dépend la zone maritime de La Grière.

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Document MNT (Modèle Numérique de Terrain) sur la zone du Parc du Rocher

Il exprime, à l’aide d’une échelle colorimétrique, non plus l’altimétrie des points mais celle des surfaces, des zones (moyenne établie par carrés de 25 mètres de côté). Il est d’autant plus intéressant qu’un certain nombre de propriétés du parc sont nettement plus basses que les avenues qui les bordent. Il est surtout  très parlant et permet d’anticiper visuellement, toujours en cas d’alea très exceptionnel,  d’éventuels risques de submersion en situant par couleur les voies d’inondation par les points bas. Par exemple, ci-dessous, on remarque aisément les passages d’eau  possibles en couleur bleu clair (5 m)  et bleu plus foncé (4 m), sorte de diagonale du risque allant du bas à droite, vers le haut à gauche.

Ces documents ne sont qu’indicatifs compte tenu des bases de données encore trop générales auxquelles nous avons eu accès. Ils ne reposent sur aucune analyse scientifique et ne peuvent être considérés comme références dans le cadre d'un contentieux administratif ou juridique. Pour accéder à des résultats  scientifiques, il faudra attendre ceux  de l’étude menée actuellement par des ingénieurs du  CNRS et de l’université  de CAEN opérant, par avion, le  scan systématique des zones à risques d’inondation depuis LA FAUTE (Voir Ouest France du 23 octobre 2010). Elle  aura  une précision de 2 à 3 centimètres de hauteur et sera fort précieuse pour l’établissement des futurs PPRI (Plan de Prévention des Risques d’Inondation).

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